PUEBLA DE ZARAGOZA :
Capitale de l'État de Puebla.
Situation : située à 120 kms de México
Altitude : 2160 m
Habitants : 2 millions d’habitants
Office du tourisme : Av. 5 Oriente, au niveau de la cathédrale. Il existe également des guichets sur le "zócalo" pour orienter les voyageurs.
La ville fut fondée sous le nom de Ciudad de los Ángeles ( Ville des Anges ) le 16 avril 1531 par un groupe d’humanistes espagnols dirigés par Frère Toribio de Benavente (Motolinía).
Puebla est la quatrième plus grande ville du Mexique, après México, Guadalajara et Monterrey. Ses églises, ses cloîtres, ses bibliothèques, ses écoles, ses hôpitaux ou encore ses bâtiments administratifs sont le résultat de son histoire syncrétique.
La place centrale, le "zócalo" (ou Plaza de la Constitución), qui longe l’imposante cathédrale, a été classée patrimoine mondial par l’UNESCO en 1987. On peut manger sous des galeries (les "portales") et observer de nombreuses animations comme des projections sur la cathédrale depuis peu, mais aussi des spectacles de danse régionale, des rites-spectacles néo-indigènes, des concerts de musique classique, salsa, chanson populaire mexicaine, "musique du monde"…etc.
Un peu plus bas, dans le "callejón" et sur la place de "los Sapos", et seulement les week-ends, les artisans exposent leur marchandise : bijoux et pierres précieuses, vêtements d’Amérique latine, marchandises de hasard et autres. Le soir, la zone se transforme en endroit branché (bars, discothèques…).
Depuis 1998, le festival Ródara réunit chaque année au mois de novembre, dans le centre-ville, artistes de pantomime, clowns, danseurs et autres professionnels du cirque venus des quatre coins de la planète.
Pour les gourmets : Puebla est connue pour sa sauce au cacao composée d’amandes, de plusieurs dizaines de piments et autres condiments, le "mole", que les sœurs de différents ordres auraient inventé dans leurs cuisines. Il existe différentes variétés de "mole" au Mexique mais le "mole poblano" (comprendre : "de Puebla") est devenu un plat national.
Pour vous rendre à Puebla, dès votre arrivée, vous pouvez prendre un bus direct et climatisé dans l’aéroport même de México. Deux destinations possibles : la CAPU et la 4 Poniente, qui est plus proche du centre-ville de Puebla. Comptez 1h30 à 2 heures minimum de route - tout dépend des embouteillages à la sortie de la capitale.
Pour payer un peu moins cher, vous pouvez également vous rendre à la Terminal de Autobuses de Pasajeros de Oriente (TAPO) en prenant depuis l’aéroport la ligne 1 du métro, jusqu’à la station San Lazaro. Vous découvrirez ainsi le métro mexicain, toute une aventure, même si on est fatigué… Certes, il est plus sympa de le découvrir sans bagage !
La ville de Puebla, construite dans la vallée de Cuetlaxcoapan (« lieu où se tannent les peaux de serpent », en langue indigène náhuatl) selon les chroniques, se caractérise pour son architecture coloniale colorée et son art baroque datant du XVIIIème siècle.
Elle se situe dans une haute vallée, très fertile, riche en vestiges précolombiens et entourée de volcans, parmi eux le Pico de Orizaba ou la « montagne-étoile » (5611 m), le Popocatépetl ou « montagne qui fume » (5452 m), l’Ixtaccíhuatl ou la « femme blanche » (5286 m) et le Cerro de la Malinche (4460 m). Au cours du XVIIème siècle, et notamment en raison des efforts de l’évêque Juan de Palafox y Mendoza, la cité espagnole de Puebla détrôna la ville indienne de Cholula, éloignée de 10 kms.
Avant de visiter la cathédrale de Puebla, la plus ancienne du Mexique, aussi répertoriée par l’UNESCO, renseignez-vous sur ses horaires d’ouverture. Sa construction commença en 1588 pour se finir en 1664. De nombreux indigènes y laissèrent leur vie. Elle est ornée de coupoles couvertes de céramiques (ou "talaveras"). Son portail nord, qui donne sur la place centrale, est décoré des statues de quatre rois d'Espagne : Charles Quint, Philippe II, Philippe III et Philippe IV.
L’intérieur, à la fois immense et sublime, se compose de quatorze chapelles et de cinq vaisseaux parallèles coupés par un transept. Les stalles en bois datent de 1722, elles sont incrustées de nacre, d’onyx et d’ivoire.
On doit à Manuel Tolsá le maître-autel (l’"Altar de los reyes") de style néo-classique, en onyx et en marbre, à Martínez Montañés l’autel baroque de la "Capilla Real", à Pedro García Ferrer les peintures sur ce même autel et à Pedro Munoz les portes et les stalles les plus fines du chœur, autour du pupitre.
Certains édifices autour du "zócalo" et de la cathédrale ont été endommagés en 1999 suite à un tremblement de terre.
La Casa de la Cultura, par exemple, un endroit pratique pour se renseigner sur les événements culturels, a été rouverte en 2002. Sa façade, en brique rouge, est recouverte de carreaux de faïence émaillée. Dans le patio, on peut assister à des danses régionales, à des concerts ou autres. L’édifice abrite la Biblioteca Palafoxiana , créée en 1646 par l’évêque Juan de Palafox. Cette dernière contient du mobilier du XVIIème siècle et près de 43000 ouvrages, dont certains incunables.
La Casa del Alfeñique (Maison du Sucre d’Orge), construite à la fin du XVIIIème siècle, est typiquement "poblana", avec sa façade en carreaux de faïence émaillée et ses couleurs vives et séduisantes, qui rappellent cette spécialité culinaire de la ville qu’est le sucre d’orge. A l’intérieur, le musée régional expose du mobilier bourgeois, des calèches, des collections de céramique de Puebla, des armes de l’époque coloniale, des costumes, des peintures.
La Casa de las Muñecas (Maison des poupées), très endommagée par le tremblement de terre, est peuplée, comme son nom l’indique, de poupées. Elle a aussi été érigée au XVIIIème siècle. Sa façade représente les douze travaux d’Hercule.
La Casa de Aquiles Serdán correspond à l’ancienne résidence familiale du politicien révolutionnaire éponyme qui, en 1910, fut assassiné dans cette maison par les partisans du général Porfirio Díaz. Les balles imprimées sur les murs sont là pour en témoigner. Ce lieu historique a été transformé en Museo Regional de la Revolución Mexicana. En hommage à Carmen Serdán, on y trouve notamment des témoignages sur les femmes révolutionnaires, les "carabineras".
Le Museo Amparo (1979) s’intéresse à l’art et à l’architecture en Méso-Amérique depuis l’époque précolombienne jusqu’à aujourd’hui, et plus particulièrement à l’art virreinal. Il se situe dans deux édifices datant du XVIIème et du XVIIIème siècles, qui ont servi successivement comme collège pour femmes, asile pour les personnes âgées, hôpital, maison familiale. Il porte le prénom de l’épouse de son créateur, Manuel Espinosa Yglesias. Il vaut vraiment une visite .
Puebla regorge d’églises, ce qui a amené certains à la considérer comme la ville la plus "espagnole" du Mexique.
La Iglesia de Santo Domingo se situe dans la rue piétonne 5 de Mayo, à ne pas confondre avec le grand boulevard du même nom. Des plus anciennes, elle a été édifiée entre 1550 et 1659. Son style, baroque à l’extrême, peut surprendre. Elle n’est en fait qu’une petite partie d’un projet architectural beaucoup plus vaste : le Couvent des Dominicains.
L’autel vaut le coup d’œil mais l’église est surtout connue pour sa Capilla del Rosario (1650-1690). Cette dernière représente la première chapelle mexicaine à avoir été construite en hommage à la Virgen del Rosario, adulée par les Dominicains de l’époque. Elle a longtemps été considérée par les gens du coin comme la "huitième merveille du monde", pour ses dorures qu’enviait le roi d’Espagne mais aussi pour ses riches motifs sculptés en marbre ou en onyx, ses peintures et ses statues polychromes.
Le Templo de la Compañía de Jesús a été édifié au XVIIIème siècle, selon les plans de l’architecte José Miguel de Santa María. Il fut consacré en 1767, année au cours de laquelle Charles III expulsa tous les jésuites de ses terres. De l’extérieur, on peut apprécier sa façade, de style churrigueresque, et sa coupole. A l’intérieur, vous ne manquerez pas d’observer ses nefs et sa statue du Sagrado Corazón de Jesús.
La sacristie abrite les restes de Catarina de San Juan, plus connue sous le nom de China Poblana. Il s’agirait d’une Indienne venue des Indes, de descendance noble, qui aurait été vendue au XVIIe siècle en tant qu’esclave à Puebla ; après avoir été mariée, elle aurait rejoint les ordres. Le vêtement que les femmes utilisaient jusqu’à la fin du XIXe siècle dans le centre et dans le sud-est du pays a d’ailleurs été comparé, durant le Porfiriat, à celui que portait la China Poblana, à tort selon certains historiens, et il est devenu le costume national féminin urbain par excellence.
L’Ex Convento de Santa Rosa correspond à l’endroit où aurait été créé le "mole". On peut donc y visiter la cuisine reconstituée dans laquelle les nonnes inventèrent la fameuse recette. Les religieuses de l’ordre de Santa Rosa vécurent dans ce lieu pieux et austère à partir de 1683. L’endroit fut inauguré en 1740 mais dut fermer en 1861, suite aux Lois anticléricales de Réforme, qui obligèrent à la fermeture des couvents à partir de 1857. L’endroit se convertit en un hôpital puis, en 1973, en Museo de Arte Popular.
L’Ex Convento de Santa Mónica fut fondé en 1609 puis reconstruit en 1680. Avec les Lois de Réforme, les sœurs furent plusieurs fois expulsées mais elles réussirent à chaque fois à se réinstaller, de façon clandestine et grâce à la complicité des citadins, jusque 1934. Le couvent fut alors transformé en musée d’art religieux, où furent entreposées également les collections des monastères de Santa Catalina et des Capuchinas. Ces derniers avaient été obligés de fermer à la même époque, après également plusieurs ouvertures illégales.
Le musée de Santa Mónica regroupe curieusement des œuvres composées en majorité par les religieuses elles-mêmes, qui y dévoilent certains aspects de leur vie clandestine. On peut également visiter leur cuisine, au mobilier céramique, dans laquelle aurait été élaborée la recette des "chiles en nogada", un autre plat "poblano" élaboré à partir de piments de grande taille, non piquants, remplis d’une farce à base de porc et de fruits et agrémentés d’une sauce aux noix, de graines de grenade et de feuilles de coriandre.
D’autres lieux peuvent vous intéresser comme l’Iglesia San Francisco, située de l’autre côté du Boulevard 5 de Mayo, dans le plus vieux quartier de Puebla. Très ancienne, elle est l’œuvre des Franciscains (1535–1585). Dans le rue 16 de septiembre, la Casa del Dean ou Maison du Doyen (1580), de style renaissance, abrite des peintures murales.
Un peu plus loin se trouvent l’Iglesia de la Concepción et l’Ex Convento del Carmel. Dans la foulée, vous chercherez dans la rue 3 Poniente l’Iglesia de San Agustín et le Museo Bello y González, réouvert en 2002 après le tremblement de terre, où vous trouverez du mobilier, des collections de peinture ou de céramique, des objets en ivoire, en porcelaine, en faïence, en fer forgé.
L’Iglesia de la Guadalupe sur l’avenue Reforma, le Templo de Belén (7 Norte-4 Poniente) et La Casa de las Cigüeñas (5 Poniente 125) valent également le coup d’œil.
Les boutiques de "talavera" se situent près du marché d’artisanat El Parían et du Teatro Principal.
Le plus grand héros de Puebla est sûrement Ignacio Zaragoza, qui repoussa l’armée française le 5 mai 1862 au cours de la Bataille de Puebla. Depuis, le "cinco de mayo" est un jour férié. A l’époque, il fallut attendre 1867 pour que l’occupation française se termine. L’archiduc autrichien Maximilien de Habsbourg, placé sur le trône par Napoléon III en 1862, fut fusillé par les Mexicains et les troupes françaises, évacuées, sous la pression des Etats-Unis.
Le Centro Cívico 5 de Mayo, placé sur l’ancien champ de bataille, se situe hors centre-ville. On y trouve : le fort de Guadalupe, le Museo de la no intervención, le musée régional d’anthropologie, un musée d’histoire naturelle, un planétarium, le théâtre Onimax et le Recinto Ferial, qui organise foires et expositions. Pour vous rendre sur cette colline, vous pouvez prendre un taxi, un "combi" ou un bus ("camión", 5 pesos) dans le Boulevard Héroes del 5 de Mayo.
Nous avons consacré une page complète à cette bataille de Puebla qui changea le cours de l'histoire du Mexique.
Puebla est l'une des capitales de la gastronomie mexicaine :
L'une des recettes poblanas des plus célèbres est sûrement le "mole", sorti des cuisines des couvents :
« Un alegre tributo a uno de los platillos más populares y significativos de México. La letra hace referencia a la preparación de la salsa de chocolate que se usa en el Mole, elemento central en muchos de los eventos comunitarios. »
Hormis la recette du « mole », on apprend avec Downs que les Oaxaquéniens mélangent le café et le mezcal (« La cumbia del mole », v. 1) ou encore l’eau et le chocolat (v. 18), qu’ils se soignent par des herbes (v. 2), par des fêtes et des traditions à la fois populaires et religieuses (v. 19 et 20) :
« 1. Cuentan que en Oaxaca, se toma el mezcal con café (bis)
dicen que la hierba le cura la mala fe (bis)
a mí me gusta el mole que Soledad me va a moler (bis)
(…)
Cuentan que en Oaxaca con agua es el chocolate (bis)
dicen que en la fiesta torito se ha de quemar (bis)
20. para el que haga su manda por la pasión de Soledad (bis) »
Le mole :
Manuel Esparz explique qu'il n’est pas seulement l’art des grands-mères et des religieuses de la ville coloniale de Puebla, il remonte à une histoire millénaire. L’auteur reprend l’histoire de la cuisine depuis le Pléistocène, à l’époque de l’arrivée des ancêtres des Indigènes en Amérique (autour de 15 à 20 mille ans av. J.C.), jusqu’à l’époque durant laquelle la ville de Monte Albán est à son apogée (entre 500 ap. J.C et 750 ap. J.C.), laissant à d’autres le soin d’étudier les ingrédients apportés par les Espagnols.
Esther Katz note que les « moles » constituent des « sauces pimentées épaisses de diverses couleurs (vert, “jaune”, rouge, noir,...) ». Elle rappelle la valeur culinaire, symbolique et nationale du piment au Mexique : il « entre (…) dans de nombreux plats en sauce et marinades (adobos). (…) Le piment est un symbole phallique et le plus “chaud” des aliments. Lorsqu'on le fait griller, il éclate et “répand ses petites graines”. ». Le mole, ce mélange de piments secs et « d'autres ingrédients tous grillés ou frits, éventuellement trempés, puis moulus », sert d’accompagnement aux plats principaux ; en matière de viande, on le sert le plus souvent avec du poulet ou de la dinde. Le mole le plus populaire est le « mole poblano », un plat de fête par excellence « qui contient du chocolat et dont on dit qu'il fut inventé à l'époque coloniale dans un couvent de Puebla, à l'occasion d'un banquet servi au vice-roi. » Il comporte certains ingrédients d’origine arabo-andalouse, comme le sésame, les amandes, les noix, les raisins secs et la cannelle. Comme beaucoup d’autres aliments, le « mole » se mange au quotidien ou pendant les fêtes, il peut servir d’offrande - « Ces aliments de base sont riches en symbolisme. Ils sont l'objet de mythes d'origine. (…) Ils sont liés à la vie et la fertilité. »
ESPARZA, Manuel, « El mole se hizo de muchos chiles, y también de siglos de experimentación », Centro INAH, Oaxaca, pp. 51 à 55, in Cuadernos del Sur, Année 11, N°21, INAH, CIESAS, IISUABJO, Oaxaca, mars 2005, p. 51.
KATZ, Esther, « Tortillas, haricots et sauce piquante. L'alimentation au Mexique », Agropolis Museum, Montpellier, 25 avril 2004 [Conférence], consulté en fév. 2008, http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/tortillas/complements.htm.
Extraits de la thèse de Mélanie Gloria ROCHE, L’arbre de Lila Downs : identité, expressions de genre et constructions musicales. Doctorat en Littérature et civilisations hispaniques & Histoire. Laboratoires : LIRA/ERIMIT (Université de Rennes 2, France) ; « México-Francia : presencia, influencia, sensibilidad » (Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, Mexique). 2008.
Visitez les alentours de Puebla : vous avez beaucoup de possibilités d'excursions, notamment vers Cholula de Rivadavia, Santa María Tonantzintla, San Francisco Acatepec ou encore San Francisco Totimehuacán et San Miguel Canoa.
Cholula de Rivadavia est une ville moyenne d’environ 100 000 habitants, divisée entre San Andrés Cholula, San Pedro Cholula et Santa Isabel. Elle est connue pour sa grande pyramide, la plus grande construction mondiale, érigée du IIème au XVIème siècles.
D’après des fouilles, Cholula daterait du 2nd siècle avant J.C. et aurait représenté un important lieu de culte pour les Olmèques, les Zapotèques, les Toltèques et Chichiménèques, qui y honoraient le Serpent à Plumes Quetzalcóatl, et les Aztèques.
Seconde plus grande ville "mexica" après Tenochtitlán, l’endroit aurait compté au début du XVIème siècle une centaine de milliers d’habitants. Le "massacre de Cholula", mené par Hernán Cortés en 1520 et ses alliés de Tlaxcala, causa la mort de 6000 d’entre eux et la destruction d’une grande partie des temples indigènes. Pour se venger, Cortés aurait en effet promis de construire dans la ville 365 églises sur ces derniers.
On dit donc qu’à Cholula, il existerait une église pour chaque jour de l’année. En réalité, on en compte 37. Par ailleurs, une épidémie de peste décima la ville quelques années plus tard (1544-1546).
Que visiter à Cholula ? La pyramide Teneapa, son musée, ses tunnels et patios, le Santuario de los Remedios ; l’Ex Convento de San Gabriel, la Capilla Real, la Capilla del Tercer Orden, le Templo de San Gabriel, la Parroquia de San Pedro.
Il est possible de monter gratuitement la pyramide, jusqu’à l’église. Si vous décidez de payer pour visiter les tunnels et le musée, renseignez-vous bien avant à savoir si ce dernier est ouvert…
Cholula : Office de tourisme : Av. 4 Poniente 103.
Jours de fête à Cholula : 2 février, 2 semaines en juin (la "Bajada de la Virgen"), 25 juillet, 1-9 septembre, 2 novembre.
Climat : plus chaud qu’à Puebla.
Ambiance du soir : animée. Les étudiants de l’Universidad de las Américas (UDLA) sont des bons fêtards. Rendez-vous près du "zócalo" ou, pour une ambiance très… étatsunienne plus que mexicaine… (remplissez votre portefeuille !), rejoignez la Recta Cholula, qui commence aux pieds de la pyramide. Attention, les bus ne passent plus après 22h ; prévoyez un taxi.
Nous vous recommandons plutôt un lieu plus "underground", le Pulque para dos, du nom d’un "danzón" cubain, où vous pourrez déguster la « boisson des Dieux », le "pulque", un liquide blanc-vert, doux et acide, épais et faible en alcool au début de sa fermentation (on l’appelle alors "aguamiel"), extrait du maguey ou de l’agave, symbole préhispanique de fertilité.
Puebla peut être fière de son passé historique. Elle a été déclarée Patrimoine de l'Humanité en 1987.
Dotée d'un fort développement économique, c'est actuellement la quatrième plus grande ville du Mexique.
Cette page a été réalisée en collaboration avec Mélanie Gloria Roche
(rédaction et pour une partie des photos )