Aujourd'hui pour se rendre à Palenque et voir les chutes d'Agua Azul et Misol-Ha, nous partons depuis Villahermosa. Nous sommes dans l'état de Tabasco. C'est ici que naquit la civilisation du golfe : Les Olmèques
Région chaude et humide elle concentre l'industrie du pétrole qui est très présente car nous ne sommes pas loin du golfe du Mexique où de nombreux forages "offshore" fournissent une source d' énergie et de revenus importante pour l'économie (Pemex). Puis nous entrons dans l'état du Chiapas : l'air y est chaud et très humide. Nous passons par le "Parque La Venta", parc tropical aménagé non loin de Villahermosa. On peut y admirer des sculptures imposantes comprenant des autels, des stèles, ainsi que des têtes Olmèques pesant environ 20 tonnes Il s'agit de têtes colossales en pierre de basalte avec une bouche charnue aux commissures affaissées, un nez épaté, et des yeux en amande.
Sur la totalité des sites Olmèques on a retrouvé une multitude de statuettes et de bijoux de jade. Pour la plupart ces figurines représentent des personnages à la grosse tête de bébé "baby face" et à la bouche olmèque, dans d'autres cas celles-ci rappellent le jaguar qui est symbolique de cette époque.
Nous admirons ces énigmatiques et colossales têtes Olmèques "peuple du pays du caoutchouc" :1100 à 400 av.JC. , civilisation-mère venue du Golfe de Veracruz qui renferme encore bien des mystères dont l'énigmatique site de Tres zapotes, et San Lorenzo et fut l'ancêtre de toutes les civilisations du Mexique.
Nous nous arrêtons dans un petit village où une grande banderole se dresse à l'entrée rappelant le peu de prudence de tout bon Mexicain au volant " papa n'oublie pas de rentrer vivant ce soir " ! et me rappelle une des mes rencontres avec la police locale.
En sortant, nous visitons dans un petit village un authentique cimetière indien dont les tombes sont surmontées de sculptures représentant l'image la plus marquante que le mort a vu dans sa vie : la Tour Latino-américaine, la pyramide de Chichén Itzá, un Ange, une Église etc... Rien de plus humble ni de plus gai, conforme à l'idée de la mort sans appréhension ni regret dont s'honore le peuple indien.
A 155 kilomètres au sud-est de Villahermosa nous suivons la route typique qui mène à Palenque "maisons fortifiées" qui était anciennement nommé "Nah Chan" avant le neuvième baktún (calendrier maya). La région de Palenque est située dans la Sierra de Don Juan, à la limite Nord de la zone des collines boisées dans un secteur de climat chaud et pluvieux, du Chiapas.
Qui avait bien pu construire ces édifices de pierres ? Quel peuple avait atteint un tel degré de culture ?. La redécouverte de Palenque date de la fin des années 1690 par le frère Ramón de Ordoñez y Aguilar. Puis le Comte Jean-Frédéric de Waldeck viendra aussi étudier le site. Mais ce sont surtout l'avocat Américain John L. Stephens et son dessinateur Anglais Frédéric Catherwood qui en 1839 firent connaître l'ampleur de cette ville en publiant les dessins de leurs découvertes parus en 1844 dans l'ouvrage de Stephens intitulé : Incidents of Travel in Central America et qui constituent un précieux documentaire. On y découvre de nombreuses sculptures de pierre qui ont été endommagées ou perdues depuis cette époque. C'est en 1839 qu'ils accosteront au Belize et commenceront leur périple en découvrant le site de Copan, (Honduras) puis suivra l'exploration des territoires : El Peten, Maya et de tout le Yucatan.
Aujourd'hui c'est le gouvernement Mexicain qui s'en occupe, et poursuit les fouilles archéologiques de ce site de la période maya classique qui se situe entre 600 et 900.
Nous commençons par El Palacio de 100 m de long et 80 m de large dont l'aspect général rappelle un monastère avec ses cloîtres entourant des cours intérieures. Le tout est surmonté d'une tour carrée unique en son genre et qui ressemble à un clocher. Elle servait probablement d'observatoire astronomique et de tour de guet. On peut y admirer la fameuse voûte dite "maya", puis nous montons au temple de la Croix Feuillue ou Croix Foliée qui est un peu plus au Sud avec, dans le fond, un dalle sculptée datée de l'an 692 et dont la composition montre un disque solaire et l'arbre de vie, avec un plant de maïs, " hommes de maïs nés du maïs "encadré par deux personnages aux luxueux vêtements et par de très importantes inscriptions glyphiques, "mais diverses interprétations restent possibles" .
Après le Temple du Soleil, surmonté lui aussi d'une "cresteria", nous terminons par le Temple des Inscriptions.
En fait il doit son nom aux grands panneaux sculptés qui contiennent les plus longues inscriptions de glyphes mayas (plus de 600) où ont été déchiffrés de nombreuses dates qui enregistrent le succession de " katunes" (périodes de 20 ans) .
Celui ci se dresse face à la plaine : d'une hauteur de 21 m, il est en partie enfoui dans la montagne. Au milieu de cette nature démesurée, les vestiges de Palenque offrent le spectacle d'un alliage subtilement dosé de force et de grâce.
Ce temple a pu résister, tant bien que mal à un millénaire ou davantage de pluies torrentielles, aux lianes sournoises, à la pression des troncs gigantesques.
A son sommet il est surmonté d'un temple dont le mur du fond est orné de grandes dalles de glyphes et qui donne l'accès à l'extraordinaire crypte où se trouve la tombe qui fut mise à jour après quatre années de travail -soit le 15 Juin en 1952- par l'archéologue Mexicain Alberto Ruz Lhuillier avec ces fidèles ces compagnons : Guadalupe Pech Hernandez, Alberto Sanchez Lopez, Tomas Mendoza, et Arturo Romano, grâce au conduit d'air que les Mayas avait fait pour que leur Roi respire et communique vers l'extérieur.
La tombe de Pacal a apporté le premier sarcophage trouvé dans un temple préhispanique. Cette découverte de 1952 a été faite par un un homme qui a su les respecter et les aimer : Alberto Ruz Lhuillier, qui, découvrant la sépulture imposante, donnait ainsi à Pacal l'immortalité aussi dans ce monde.
Alberto Ruz Lhuillier commentant sa découverte :
"J'ai essayé de la voir avec les mêmes yeux avec lesquels elle a été vue par les
"Au moment de franchir le seuil, j'ai eu la sensation étrange de pénétrer dans le temps, en un temps que s'était arrêté mille années durant, et qui n'était pas étranger à cette sensation. Le fait que la crypte était restée intacte, hormis les stalactites et stalagmites qui avaient poussé au cours des siècles, qu'en elle rien n'avait bougé et que personne n'était entré, faisait que ce que nos yeux étaient les premiers à découvrir était la même chose qu'avait vu le dernier prêtre maya en se retirant".
Après quatre années de travaux et après avoir dégagé tout l'escalier et ses 67 marches qui mènent jusqu'à la crypte qui est située à 2 m sous le niveau de base de la pyramide il découvrit des reliefs en stuc représentant neuf divinités symbolisant les neuf mondes Mayas.
Il est probable que ces prêtres représentent les neufs seigneurs des ténèbres, gardiens des neufs mondes inférieurs dans la mythologie maya. Celles-ci présentaient le monde comme un plan carré, dont les quatre coins sont soutenus par des personnages appelés "bacabs".
En bas de l'escalier très étroit, la tombe est surmontée par une dalle de 5 tonnes sur laquelle un bas-relief représente le Roi, saisi pour ainsi dire au moment où il se renverse en arrière pour mourir. De son corps surgit l'arbre de la vie : le ceiba (fromager) que surmonte un oiseau Quetzal.
Mais surtout, un immense sarcophage (représentation ci-dessous) dans lequel était inhumé, dans un suaire le Prêtre Roi de Palenque qui mourut en l'an 683 : Pacal : "Bouclier du Soleil". Celui-ci avait un pectoral et un masque de jade ainsi que des pierres précieuses, bijoux... ils sont au musée anthropologique de Mexico.
La présence d'inscriptions dans ce monument et en particulier les textes qui bordent le couvercle du sarcophage permettra aux spécialistes d'identifier l'auteur; ils apprendront quelques années plus tard seulement, suite aux progrès du déchiffrement des glyphes mayas, que c'est bien le Prêtre Roi Pacal.
Représentation de la dalle de 5 tonnes représentant le Roi Pacal, saisi pour ainsi dire au moment où il se renverse en arrière pour mourir. De son corps surgit l'arbre de la vie : le ceiba (fromager) que surmonte un oiseau Quetzal
Un destin en forme de prophétie.
En liant son origine à celle des dieux, on confirmait son caractère sacré et son destin de devenir le plus sage dirigeant de Palenque. Celui-ci est né en 603.En fait on avait fait coïncider son jour de naissance ( le 26 mars 603) 8 Ahau 13 Pop." avec celui de la Déesse Zac K’uk nom que portait aussi la mère du jeune souverain.
Il accéda au trône à l'âge 12 ans. Après une vie qu'il consacra en partie notamment à la cosmogonie et a l'étude des chiffres, c'est en 675 ( à l'âge de 72 ans ) qu'il décida pour lui-même la construction sur neuf niveaux de la pyramide des Inscriptions avec le sarcophage qu'il se destinait .
La Reine Apo Hel, sa compagne, s'éteignit quelques années avant, en 670, ce qui affecta beaucoup le Roi Pacal qui mourut le 31 Août 683. Sa tombe ne fut définitivement scellée que 9 ans plus tard, en 692.
Mais A.Ruz a été troublé par le fait que les os dans le sarcophage ont semblé appartenir à un homme d'environ quarante années plus jeune que Pacal à l'heure de sa mort.
L'analyse préliminaire des os a indiqué un homme entre deux âges, mais cette analyse n'a jamais été éditée pour que les scientifiques en examinent les données, afin de confirmer ou rejeter cet hypothèse.
Un rapport dans les années 1970 basé sur l'usure limitée des dents du squelette a semblé confirmer cette conclusion ce qui ajoute aux interrogations.
Le temple entier avait été construit autour de ce tombeau selon la grande règle - la cosmogonie maya symboliquement intégrée dans l'architecture.
Attention le site de Palenque est sujet à de nombreuses recherches et réfections diverses et il arrive souvent que certains accès soient inaccessibles.
Certains spécialistes pensent qu'en plus de la fonction de diriger le peuple au quotidien, le but principal de l'architecture a été d'inscrire dans la pierre, pour la postérité, le savoir astronomique et mathématique du temps que l'on pourrait résumer : "tout est nombre, Dieu est nombre, Dieu est dans tout", que nous sommes tous intimement attachés et constamment formés par la Galaxie, et que la vie et toutes les manières sont ordonnées par les mêmes modèles des bases récurrentes. Ses connaissances surtout ont été centrées la fin du grand cycle galactique de 26 mille années qu'il termine dans le solstice d'hiver soit en Décembre 2012...
Ces fils termineront son oeuvre :
C'est d'abord son fils nommé Chan-Bahlum né le 23 mai 635 qui lui succédera. Il monte sur le trône le 6 janvier de du 689 et meurt le 20 février de du 702. Il fait en outre construire les temples du groupe de la Croix (Temple de la Croix, Temple de la Croix feuillue et Temple du Soleil). Les murs intérieurs de ces édifices présentent d'ailleurs des représentations de Pakal et Chan Bahlum.
Puis c'est le fils cadet de Pacal, Kan-Xul (serpent jaguar) qui devient à son tour gouverneur à 38 ans. Il mettra à profit les 23 années de son règne pour donner au palais sa forme quasi - définitive. Les archéologues pensent que Kan Xul fut capturé en 711 puis emmené à Toniná et décapité par leur chef, K'inich B'aaknal Chaak. Son successeur était le troisième frère nommé Xoc qui accéda au trône en 720 mais qui ne régna que deux années ...
Mais revenons au Roi Pacal : tout en haut de la pyramide, juste avant la descente dans la tombe, a été gravée l'histoire de sa lignée, là où on viendrait le vénérer, parce que pour avoir été un dirigeant respecté et un grand chaman, après sa mort il se transformerait en dieu.
Pour communiquer et lui rendre hommage, son esprit montait par un canal étroit sous forme de serpent (par lequel il communiquait avait les dieux et les vivants) qui allait depuis la chambre funéraire jusque dans le haut du temple, parce que cet emplacement où il avait placé son sarcophage énorme représentait précisément le Xibalbá, la région située dans la neuvième couche de l'infra monde maya.
La chambre funéraire située dans le neuvième niveau de la pyramide assurait magiquement que l'esprit de Pacal évite les dangers qui le guettaient sur le chemin descendant et qu'il trouve son lieu de repos dans le Xibalbá. Dans un beau sarcophage, Pacal a fait tailler sur une dalle de 5 tonnes une grande image cosmique qui définissait son emplacement dans le centre de l'univers, comme être humain et comme guide. Dans cet univers, séance plénière de forces sacrées, l'être humain est l'axe, ce qui s'accorde avec l'idée de l'homme que révèlent les mythes sur l'origine du monde, comme celui du Popol Vuh, où l'homme est le seul être qui a la mission de nourrir les dieux.
Puis fut construit le Temple de la Croix, faisant dignement écho au mausolée paternel. Cette merveilleuse trilogie architecturale, métaphore des trois étages de l'univers et des grandes vertus souveraines, célèbre aussi la prestigieuse filiation de son commanditaire.
D'autres personnages ont été enterrés sur le site archéologique de Palenque, comme une femme, sans doute de la lignée du Roi Pacal, dont le sarcophage a été trouvé non loin du Temple des Inscriptions, nom qui a été donné à la pyramide de Pacal. Nous ne savons pas qui a été cette femme puisqu'il n'y a pas d'inscriptions dans sa tombe, mais par la couleur rouge de l'immortalité qui la couvrait totalement on la connaît comme "la Reine Rouge".
La région a été occupée depuis l'an 100 apr. J-C, mais la ville, selon l'histoire notée sur les Inscriptions, remonte à la fin du IVe siècle, avec Bahlum Kuk (Jaguar Quetzal) comme 1er gouverneur (431 apr. J-C). On connaît plus de 19 gouverneurs dans l'histoire de Palenque, le dernier "Comi - Pacal" aurait vécu de 745 à 804. Mais peu à peu les conflits internes nuisirent à la cité qui fut finalement désertée en 904.
Glyphe de Akul Ahnab III qui aurait vécu de 730 à 764 il serait le "petit fils" de Pacal et semble t'il aurait encore beaucoup de choses à nous révéler...
Après l'énigme de la tombe de "la Reine Rouge" il a été découvert récemment par les archéologues dans la chambre funéraire du temple XIX en déchiffrant sur un nouveau panneau parmi 200 nouveaux glyphes que c'est Akul Ahnab III qui aurait vécu de 730 à 764 et serait descendant du grand Pacal ''dernier dirigeant puissant de Palenque " il serait le "petit fils" de Pacal et semble t'il aurait encore beaucoup de choses à nous révéler : notamment sur la cosmologie maya et son " Compte long ".
Décidément ce site passionnant garde encore une partie de son mystère. Mais il arrive que parfois les travaux épigraphiques peuvent reconstruire l'histoire ...
Le site entier de Palenque n'est dégagé pour l'instant que sur 20% de sa surface entière et la descente dans la tombe de Pacal a été un moment fort de ce voyage.
C'était comme si le temps nous ramenait à cette époque ; et comment ne pas penser au peuple qui vivait ici. Un moment plein d'émotion!
Laissez-vous donc succomber à cette visite extraordinaire du site de Palenque qui vous entraîne dans un monde magique qui va bien au delà d'une simple visite touristique...
Rappel : Ici comme dans tout le Yucatan la science du temps des Mayas et la pratique du Tzolkin, "calendrier sacré des Mayas" rythmaient la vie au quotidien. Nous en avons déjà parlé à l'occasion de la visite de Chichén Itzá, ce cycle de 52 ans était nommé le " Compte long " il aurait commencé en 13 Août 3114 avant JC et ce grand cycle d’évolution (dont la base est de 26 000 ans l'équivalent que met notre soleil "Kinich Ahau" pour accomplir son orbite autour du centre de notre galaxie) celui ci se terminera au solstice d’hiver, le 21 décembre 2012. !!! Selon les traditions, l’époque que nous vivons actuellement a été nommée par les Mayas la fin du 5ème soleil. Manifestement, la connaissance de ce cycle est ancienne et universelle. Ce cycle correspond à la précession des équinoxes de la Terre, connue pour régénérer la Terre et offrir le renouveau....
Attention : le site de Palenque est sujet à de nombreuses recherches et réfections diverses et il arrive que certains monuments, notamment la tombe de Pacal, soient inaccessible, mais n'oubliez pas de visiter le formidable musée qui rassemble les oeuvres essentielles du site .
En quittant ce site archéologique très important du Mexique nous sommes sous le charme du mystère qu'il renferme puisque seul vingt pour cent environ de celui-ci est visible...
Mais les temples, les fresques, et les reliefs de Palenque donnent l'image d'un art arrivé au sommet de ses possibilités, d'une société qui avait trouvé l'expression mystique de ses sentiments : en d'autre terme, une nouvelle image de l'homme.
Les cascades d'Agua Azul
Avant de repartir, nous reprenons la route jusqu'aux cascades d'Agua Azul, non loin de Palenque. Des agences de la ville nous en proposent l'excursion. Nous reprenons notre bus en direction de San Cristobal, qui s'arrête à l'embranchement qui mène au site. Les quelques kilomètres qui restent à faire à pied (ou en colectivo local) sont largement compensés par la vue de ces tonnes d'eau du fleuve Tulija.
Cette eau bleue turquoise se déverse dans des vasques successives. Attention toutefois, la baignade est très dangereuse par endroits (glissades sur les pierres et puissance du courant), et la limpidité des eaux fait place parfois à un brun boueux après les orages tropicaux (en juillet-août). Pour preuve certains "kamikazes" se sont risqués à nager dans ces cascades dont je n’ai aucune peine à imaginer la violence du courant : des croix et des épitaphes à poèmes témoignent de la mort de ces jeunes gens téméraires. A 30 km de Palenque une autre cascade; celle de Misol-Ha qui fait 35 m de hauteur et se jette dans un magnifique bassin où parfois l'on peut se baigner.
Attention pour les voyageurs qui se déplacent seuls (voyage non organisé) si on accède gratuitement à Misol-ha , il n’en va pas toujours de même à Agua Azul. Il arrive parfois... qu'une corde tendue de part et d’autre de la route vous arrête et des hommes viennent vous présenter des tickets d’entrée du site, 20 pesos le véhicule. Pour notre part nous nous acquitterons de cette dîme. Deux kilomètres plus loin, un kiosque à l’effigie du site et quelques hommes en uniforme nous demandent de payer l’entrée, cette fois 10 pesos par personne ! Quel est l’imposteur ? ben… les premiers !
Ah le Mexique ! toujours plein de surprises.... la corruption n’a pas l’air d'y être une légende. Nous essayons de protester mais ceux-ci nous donnent comme prétexte que ce sont des soit-disant "zapatistes" qui revendiquent le prix de l’accès aux chutes et le gouvernement central tient à entretenir le site et à le rentabiliser, il ne faut pas en faire un plat ! bon : si un autre touriste se plaint, ils promettent d’envisager d’en informer le gouvernement central...... Sur cette sage promesse.... il est enfin temps de rejoindre notre hôtel.
¡ Buenas noches y hasta mañana !