En cette nouvelle journée, nous continuons notre formidable épopée dans le centre historique de Mexico et en passant sur une place un monument nous interpelle. Celui-ci est dédié à toutes les mères de famille -¿ a la que nos amo antes de conocernos ? - ( A celle qui nous aime avant de nous connaître).
La modernité est représentée par un monument qui est une sorte de fontaine pyramidale surnommée "El Monumento a la Raza", érigée en 1964 en hommage à la "race" de l'homme nouveau du Nouveau Monde, ce métis idéalisé censé incarner une énigme : la mexicanité. Le "Día de la Raza" est célébré chaque année le 12 Octobre, à cette occasion des festivités commémorant la fusion des races autochtones et européennes sont organisées dans tout le pays.
Ensuite nous visitons la Torre Latinoamericana avec sa vue magnifique du haut de ses 180m, elle en impose et à résisté à plusieurs tremblement de terre. Cependant mieux vaut ne la visiter que s'il fait très beau : le week-end car il y a moins de pollution. En suivant la rue Tacuba nous apparaît la statue équestre de Charles IV d'Espagne, surnommée ironiquement El Caballito par les mexicains. Elle est l'oeuvre de Manuel Tolsá.
Sur la place Manuel Tolsá on visite le Munal ( Musée National d'Art ), il a été construit par l'architecte Italien Silvio Contri et décoré par la famille Coppedé. C'est un bel exemple de l'architecture mexicaine du début vingtième siècle. Vous y verrez une collection exceptionnelle d'oeuvres de : José Maria Velasco (retraçant la vie et les paysages de Mexico à la fin XIX siècle), José de Ibarra, Juan Correa, Cristobal de Villalpando, José Juarez, Eugenio Landesio, Joaquin Claussel, Diego Rivera, Maria Izquierdo, Davide Alfaro, Rufino Tamayo.
Nous traversons les magasins et le restaurant Sanborn’s. Le décor de ce dernier est fabuleux. Puis nous arrivons à la célèbre Casa de los Azulejos, construction baroque couverte de céramiques bleues que l'on nomme talavera. Nous déjeunons au café Tacuba, endroit mythique au décor de bois et de carrelages où les musiciens jouent la sérénade aux clients et continuons à pied vers la Plaza de la Constitución ou " zócalo " avec en son centre un gigantesque drapeau mexicain dont la hampe flotte au vent. Qui n'a pas été séduit par cette place ? Une des plus belles du monde elle est d'une très grande unité architecturale, et est en fait, construite en partie sur l'ancien Teocalli des Aztèques.
A quelques pas de là se trouve el Antiguo Colegio San Ildefonso, ancien séminaire jésuite avec un très bel auditoire.
Le bâtiment a totalement restauré en 1992 afin de recevoir l'exposition "Mexique, splendeurs de trente siècles". Sa somptueuse façade du 16ème siècle combine le style baroque et néoclassique. Des scènes du film « Frida » y ont été tournées. On peut y admirer des fresques murales de Siqueiros, Rivera, Orozco qui y a travaillé de de 1922 à à 1926 dans les trois étages du bâtiment, avec pour sujet : la critique sociale et le mouvement révolutionnaire.
En passant nous nous reposons au parc de l'Alameda, et son hémicycle dédié à Benito Juarez de conception semi-circulaire avec des colonnes doriques en marbre de carrare. Celui-ci a été inauguré en 1910 pour le centenaire des luttes de l'indépendance.
Pour trouver des sorties le soir, un conseil, vous pouvez acheter le journal Tiempo libre qui publie le programme des distractions de la ville, vous le trouverez dans tous les kiosques à journaux.
A l'ouest de l'Alameda nous nous arrêtons au Monumento a la Revolución : Très visité, il constitue un élément de référence important pour tous les mexicains. Il est divisé en trois salles : De la République Triomphante à la chute de la Dictature de 1867 à 1906. La seconde est intitulée Défense de la Liberté et de la Démocratie de 1906 à 1913. La troisième et dernière salle, dont l'élément central est un fac-similé de la Constitution de 1917 est consacrée à Lutte Populaire 1913 – 1917.
Dans les quatre piliers reposent les dépouilles des hommes qui se sont illustrés pendant la révolution : Francisco Madero, Venustiano Caranza, Plutarco Elías Calles, Lázaros Cárdenas etc... vidéos et objets ( armes, voiture etc…) qui sont placés dans le contexte pour faire revivre au visiteur l'ambiance de l'époque.
Après après avoir négocié un taxi : qui sont souvent les inévitables coccinelles de couleur jaune ou verte, et fait marcher la "Propina" nous regagnons notre hôtel. En soirée nous allons voir les Ballets folkloriques aux Palacio de Bellas Artes qui s'enfonce inexorablement dans un sol instable et limoneux.
Il fut construit sous Portirio Díaz pour symboliser la gloire de celui-ci. C'est un architecte Italien Adam Boari qui s'attela à la tâche et importa des milliers de pierres de Carrare. Son style intérieur évolua selon les époques il est actuellement Art déco et on y voit notamment des oeuvres des peintres mexicains : Orozco, Siqueiros, Rivera, Tamayo (naissance de notre nationalité). Dans la salle de concert, le rideau de la scène est un tableau de Gerardo Murillo (Dr Atl ), représentant la vallée de Mexico, exécuté en verre par les ateliers Tiffany de New York, une merveille qui fait l’objet d’un jeu d’éclairage avant le spectacle. D'autres murals y sont exposés. Ce théâtre offre l'un des grands exemples du style Art déco du monde. Dans ce spectacle toutes les provinces sont représentées; nous nous sommes extasiés devant la beauté des costumes qui virevoltaient au son de la musique mexicaine et de la remarquable harmonie des couleurs.
Mais à la fin de la représentation nous avons en prime un mini tremblement de terre : lot quotidien ici.
La capitale mexicaine, comme tout le pays, est soumise régulièrement à de nombreuses secousses sismiques. Mais c'est en 1985 qu'elle paya le plus lourd tribu à cette tragédie. Par endroits, encore de nos jours, on peut trouver quelques traces de murs lézardés. C'est le 19 Septembre 1985 à 7 h 19 que le séisme d'une magnitude de 8,2 sur l'échelle de Richter a réveillé la capitale; il fit entre dix et vingt mille victimes. Un certain nombre d'immeubles qui avaient tenu bon jusque là ont été déclaré dangereux et leurs habitants ont dû quitter les lieux. Mais quelle ne fut pas leur surprise en voyant les terrains repris par des sociétés immobilières ! A moins que l'expulsion n'ait été le moyen d'augmenter les loyers en changeant les locataires...
A cette époque, la corruption de l'administration de Mexico apparaît alors au grand jour. Les nombreuses malfaçons dans les bâtiments publics sont évidentes, ceux qui ont passé les contrats des chantiers publics ont mis plus d'argent dans leurs poches que dans les bétonnières pour réaliser de façon correcte les immeubles. L'Etat serait il victime de ses propres méthodes ! Mais en même temps on découvrit sa jeunesse : les chavos ( les adolescents de Mexico) qui ont participé activement aux premiers secours en organisant la circulation dans les quartiers les plus détruits et en donnant un coup de main aux associations de secours venus du monde entier et ont montré leur grande capacité de mobilisation.
Donnant sur le Zocaló on découvre côte à côte l'église du Sagrario et La Cathédral Metropolitana. De style néo-classique, celle-ci a été édifié à la place d'une première église construite après la prise de Tenochtitlán. Sa construction a commencé en 1576 s'est terminée en 1813.On peut y découvrir la Capilla de los Reyes, un retable churrigueresque et dans la sacristie des peintures de Murillo, ainsi que trois nefs. La sacristie renferme des peintures de la fin du XVII è S. signées Villapando et Juan Correra.
Elle est grandiose mais l'intérieur est un peu sombre et les grands candélabres qui descendent du plafond montrent que celle-ci est loin de respecter le niveau requis. La façade comporte toute la palette des styles architecturaux visibles dans la ville.Sa décoration et les sculptures ont été réalisées en partie par Manuel Tolsa. Elle domine majestueusement la place et fut l'œuvre de plusieurs architectes .
Dans tous le pays vous remarquerez au cours de votre voyage que c'est souvent sur ces pyramides vouées aux Dieux précortésiens que les espagnols ont édifié les premiers autels Chrétiens. Plus tard, ce sont les pierres mêmes des ces temples précortésiens qui deviendront églises, monastères .... d'autres temples encore.
Le Mystère Mexicain
Il y a un mystère mexicain : Les habitants de México " les Chilangos", ne se laissent jamais réellement démasquer, ils résistent au collage initial à la recherche éperdue de leur identité. México est une ville agitée par deux violences : l'active et la passive. L'active à l'oeuvre, mégalomane et cruelle et la passive dans le silence des Indiens et des Métis : le peuple qui semble détenir le secret des origines qu'intellectuels et penseurs mexicains s'évertuent à percer parfois dans l'amour et souvent dans la colère et la provocation. Face au pouvoir monolithique, les Chilangos s'organisent et réagissent pour gérer le chaos institutionnalisé.
Octavio Paz
En ce matin nous revenons dans le Centro Histórico près d'El Zócalo. Cœur de l'ancienne capitale aztèque, cette partie de la ville est ensuite devenue le siège de l'administration coloniale espagnole et elle est encore aujourd'hui au centre de la vie politique mexicaine.
Depuis les années 2002 le milliardaire Mexicain Carlos Slim (d'origine libanaise) à beaucoup aider à réhabiliter le Centre Historique de Mexico. Carlos Slim Helú est né à Mexico le 28 janvier 1940. A l'université, il met à profit ses dons en mathématiques pour payer une partie de ses études. Il est ingénieur diplômé de l'UNAM en 1961. A 70 ans en 2010 il est classé l'homme le plus riche du monde (classement annuel du magazine économique américain Forbes) . Carlos Slim avec un patrimoine de 52 milliards est premier opérateur de téléphonie fixe et mobile Telmex et Telcel fournisseur d'accès internet au Mexique. Il a bâti sa fortune dans la pétrochimie à la fin des années 80. Le magnat mexicain est la la tête des groupes financiers Inbursa et Carso qui comprennent des compagnies d'assurances, des immeubles, ventes de pièces automobiles, des supermarchés, des pâtisseries, etc ...A l'étranger, Carlos Slim détient des participations dans des groupes tels que le distributeur américain Saks ou la société propriétaire du vénérable New York Times. L'homme d'affaires est un spécialiste du rachat d'entreprises en difficulté qu'il remet en selle. C'est en 1990 que le Mexicain désormais milliardaire s'est clairement installé dans le monde des affaires. Cette année là, il a racheté avec des associés la compagnie publique de téléphone Telmex pour 1,7 milliard de dollars. A 70 ans, après avoir transmis en 1997 à son fils la gestion quotidienne de ses entreprises, C.Slim est visiblement décidé, à utiliser sa fortune pour faire valoir ses idées.
C'est ici dans le Centre Historique que l'on trouve le plus de monuments et d'immeubles historiques, ce qui amène bien sûr des flots continus de touristes vaste secteur de la ville où passent plus d'un million de personnes par jour dans les petites rues étroites conduisant au Palais national et à l'imposante cathédrale de Mexico. On y trouve également 10 stations de métro qui déversent quotidiennement 400 000 voyageurs dans cette zone.
C'est près du Zócalo, qu'en 1914 Manuel Gamio, découvrit le Templo Mayor, mais c'est surtout le 27 Février 1978 que l'on mis vraiment à jour les soubassements du Templo Mayor de l'ancienne Tenochtitlán et sa pièce maîtresse : la fameuse Coyolxauhqui.
On a depuis et restauré les fondations de cette pyramide centrale de la capitale insulaire des Aztèques qui représentait le centre de l'univers. Le site archéologique s'étend sur près de 5000m² présente 7 couches successives correspondant à l'évolution de la construction du temple sur une période de 200 ans, qui a culminé avant sa destruction par les Espagnols en 1521.
Il fut commencé en 1375 et élargi à plusieurs reprises. Chaque agrandissement s'accompagnait de sacrifices des soldats capturés (voir notre article ) . En fait les soubassements retrouvés représentent la septième et dernière version du temple datant d'environ 1487.
En 2006 on à découvert un monolithe de 3,55 mètres de long et un autel mexica, unique en son genre, près du Templo Mayor. L’importance de ces trouvailles réside dans leur rareté. C’est au cours des fouilles dans la Casa des Ajaracas qu’a été trouvée la pierre sculptée qui mesure 35 cm d’épaisseur. Elle daterait d’entre 1502 et 1521. Cela fait près de trente ans qu’aucune pièce de cette ampleur n’avait été découverte. En ce qui concerne l’autel, qui montre trois étapes constructives datant d’entre 1440 et 1479 de notre ère, présent des caractéristiques particulières qui n’ont pas encore été trouvées dans la zone archéologique. Alvaro Barrera Rivera, responsable du programme d’archéologie urbaine du projet Templo Mayor, a indiqué que l’autel remonte à l’époque du gouvernement de Moctezuma. Il s’agit de découvertes importantes, mais leur ampleur ne sera vraiment connue qu’une fois les fouilles archéologiques achevées.
Le directeur du Musée du Templo Mayor, Juan Alberto Román, a expliqué que cette découverte permettra de mieux connaître la culture mexica. "Nous ne savons pas quelle divinité peut être représentée dans le relief; quelques hypothèses ont été émises. Pour certains archéologues, il pourrait s’agir d’une autre version de Coyolxauhqui, bien que celle-ci soit presque toujours symbolisée sous forme circulaire". La découverte de l’autel et du monolithe représente un pas considérable pour les archéologues mexicains qui effectuent des travaux de recherche dans cette zone de la capitale mexicaine, du fait qu’il s’agit de l’une des principales découvertes de ces trente dernières années. Pour rappel Mexico dispose de deux zones classées par l’UNESCO comme patrimoine mondial de l’humanité : le centre historique et le parc de Xochimilco.
Dans le musée qui comprend 8 salles et qui retrace la vie des mexicas est exposée une grande quantité d'objets (7000) comme des sculptures, bijoux, poteries qui ont été retrouvés et dont ont a gardé leur position "in situ" ce qui aide à comprendre aujourd'hui les rites Aztèques, parmi lesquels un magnifique Chevalier Aigle grandeur nature qui se dresse fièrement dans son costume d'apparat, en plumes d'aigles. Un Chac-mool fait face au temple consacré au dieu de la pluie Tlaloc ainsi qu'un Tzompantli (mur des crânes ).
La pièce la plus remarquable de ce musée est la fameuse Coyolxauhqui ( ci-dessous ) qui représente la déesse de la Lune et de l'obscurité : Pierre sculptée en pierre volcanique rosée, ronde de 3,05 m et pesant 8 tonnes, qui montre la tête, le torse et les membres disjoints de la déesse aztèque Coyolxauhqui . Selon la légende, celle-ci, fille de Coatlicue, a
Édifiée sous les règnes de Tizoc et d' Ahuitzol le temple Mayor s'élevait à plus de 65 mètres, et était surmonté d'un double " Teocalli " (représentation ci dessous ) temples dédiés aux principaux dieux Aztèques : Tlaloc ( dieu de la pluie et des récoltes ) et Huitzilopochtli (dieu de la guerre).
" Ce temple est aujourd'hui, le point de rencontre des dieux défunts et des dieux vivants. Des hommes très divers viennent contempler les ressuscités d'hier et d'aujourd'hui. Ces dieux, faits à l'image de ces hommes d'un autre temps, contemplent, pensifs, d'autres hommes qui, tôt ou tard, devront rompre avec les dieux, avec les mythes, pour créer de nouveaux hommes, faits à leurs propre image ".
Eduardo Matos Moctezuma
( Directeur des fouilles archéologiques )
Au bout du parc de l'Alameda le Museo Mural Diego Rivera. Au bout du parc de l'Alameda le Museo Mural Diego Rivera; Ce musée a été construit uniquement pour abriter la monumentale peinture murale de Diego Rivera " Sueño de una tarde dominical en la Alameda" (promenade dominicale un dimanche après-midi dans le parc de l'Alameda. Miraculeusement préservé de l'hôtel Del Prado par le dernier tremblement de terre de 1985 le Songe de Diego a été enlevé de son hôtel. Cette fresque aux couleurs incandescentes transforme le thème de la promenade hebdomadaire chère aux impressionnistes en un espèces de "Guernica " historico - poétique époustouflant. Nous lui consacrons un article complet dans notre page Frida Kahlo et Diego Rivera. ou bien notre page consacré aux peintres muraliste mexicains
Dans le centre historique il est un nouveau Musée incontournable pour quiconque veut comprendre l'art, la culture et le peuple Mexicains.
Le Museo de Arte Popular " MAP " a ouvert au début de l'année 2006.
Il réunit des oeuvres artisanales provenant des 31 états du Mexique.
Le but de ce musée est d'exposer au grand public une mosaïque de l 'artisanat Mexicain et de sauvegarder des oeuvres, des techniques et des traditions qui sont aujourd'hui menacées.
Le MAP est installé en plein centre historique dans l'un des plus beaux bâtiments que compte la ville de Mexico. Il s'agit d'un édifice Art deco construit en 1928 par les architectes Vicente Mendiola y Guillermo Zárraga, il a été rénové par Theodoro Gonzales de Leon un des plus grand architecte mexicain .
Promouvoir et faire apprécier l’art populaire mexicain de la meilleure manière qui soit, en le valorisant dans des espaces vivants dynamiques, afin que tous les publics redécouvrent l’art populaire mexicain sous un œil nouveau.
L’art populaire fait partie de toute culture. Au Mexique il occupe environ 8 millions d’artisans.
Chaque région du pays a ses richesses et ses traditions ce qui contribue à la grandeur de l’art populaire mexicain. Les trente et un états de la république sont représentés au MAP.
Certains objets de la collection datent de l’époque préhispanique, d’autres sont contemporains. Le MAP est un espace vivant, dynamique et interactif pour la transmission des valeurs de l’art populaire
” Nous exportons l’art populaire, pas les artisans. Nous enracinons les nôtres à leur terre. Nous soutenons l’union familiale, la tradition et l’art. ”
Poterie, argent, bois, verre, carton, papier, pâte de sucre... Le musée compte 2600 pièces qui témoignent de la créativité et de l’ingéniosité des artisans mexicains, 1000 sont exhibées dans cinq grandes salles qui accueillent les thèmes :
- du fantastique (alebrijes, sirènes, diables, etc.)
- des racines de l’art populaire (mural de Covarrubias : Mexico et ses richesses naturelles, etc.),
- du quotidien (jouets, vêtements, ustensiles de cuisine, etc.),
- du sacré (catrinas, masques, ex-voto, etc.)
- et une salle est consacrée aux expositions temporelles.
Le musée compte plusieurs petites salles consacrées aux objets du XXIeme siècle, aux expositions mensuelles etc...
Cette aide à l'artisanat passe également par la boutique du musée, qui permet aux créateurs de vendre leurs oeuvres à une clientèle internationale.
En effet : c’est là que plus de 200 artisans commercialisent leur travail. Livres, répliques, habits, écharpes, sacs, bijoux…toute la créativité Mexicaine est ici représentée.
Le musée fait l’angle des rues Independencia et Revillagigedo.
Centre Historique
Le lendemain nous revenons par l'Avenue Insurgentes et le Paseo de la Reforma qui fut tracé par l'Empereur Maximilien pour rejoindre l'autre entrée du Bosque de Chapultepec.
Véritable poumon de verdure de Mexico avec ses beaux quartiers de Las Lomas lieux de l'aristocratie Mexicaine. Tout à côté se trouve la résidence du Président de la République Los Pinos.
Dans cet immense parc de plus de 4 km² on visite : musées, lacs, jardins botaniques et on trouve le Castillo de Chapultepec .
Nous nous promenons dans les allées animées du parc, en direction de l’entrée du château de Maximilien et de Charlotte.
Un petit train nous dispense de monter les trois kilomètres qui mènent à la royale demeure. Une partie du château servait de résidence aux vice-rois de la Nouvelle Espagne. Il servit aussi de résidence officielle aux Président de la République et abrite aujourd'hui le Musée National dans lequel on retrouve les nombreux personnages du pays ainsi que différents objets s'y rapportant : la chambre de Carlota, le fumoir de Porfirio Diaz et une belle collection de meubles anciens etc.... De grandes peintures " murals" illustre la la période intitulé : "Du Porfiriato à la révolution " réalisés par le peintre D. Squeiros. Puis il fut transformé en Académie militaire en 1841.
Lors de la tentative d'invasion du Mexique en 1847 par l'armée américaine commandée par le général Winfield Scott; le 13 septembre 1847 le château fut défendu héroïquement par notamment six cadets du collège militaire.
Depuis, les Mexicains n'aiment guère les gringos - " Pauvre Mexique si loin de Dieu, et si près des États Unis", dit un dicton attribué à Díaz - et ils célèbrent, comme toujours avec émotion, leur propre défaite en rendant hommage chaque année à leurs «enfants héroïques» qui, dans un geste ultime pour ne pas se rendre à l'envahisseur yankee, comme le jeune Juan Escutia âgé de 16 ans donna l'exemple en, s'enroulant dans un drapeau mexicain et se jeta le premier du haut des remparts.
Ceux-ci sont maintenant honorés dans ce monument aux six colonnes élancées "Monumento a los Niños Héroes". Après l'Indépendance, en 1841, le président Santa Ana transforma la résidence en Ecole Militaire.
Remodelé à grand frais en 1863, Il fut également la résidence de l'empereur Maximilien et de son épouse Charlotte " Carlotta ", en 1866, puis la maison du président Porfirio Díaz.
Enfin on peut encore voir là sa chambre à coucher ainsi que le fauteuil présidentiel sur lequel Zapata et Pancho Villa se sont fait ironiquement tirer le portrait pendant la Révolution mexicaine... Mais c'est en 1939 le président Lazaro Cardenas décide de convertir le château en Musée National d'Histoire ouvert au public.
Ce parc de Chapultepec est le lieu de détente le week-end est très apprécié des habitants de Mexico, Chapultepec est un parc public, ses nombreux sentiers ombragés sont bordés de petits vendeurs "puesto " de souvenirs, glaces, etc...
Il y à même un zoo . Il est situé dans la première partie du bois, entre le Musée d’art moderne et l’Auditorio nacional, le parc zoologique s’étend sur 17 ha. Fondé par le biologiste Alfonso L. Herrera en 1924. Il attire plus de cinq millions de visiteurs par an. Avec ses 2000 animaux dont un célèbre Panda, il est à souligner que c'est en 1980 qu'a eu lieu la première naissance en captivité d'un panda géant hors de Chine.
Vous trouverez aussi un lac, un jardin botanique, des spectacles et concerts sont organisés. C'est le lieu de détente et de rassemblement dominical de toutes les familles mexicaines.
En soirée nous allons sur la place Garibaldi de Mexico qui est connue dans le monde entier, elle abrite ainsi que les rues avoisinantes, un des aspects de la vie nocturne de Mexico. Les célèbres groupes de Mariachis y viennent nombreux et entonnent leurs chansons et corridos dès la tombée de la nuit dans une saine et bruyante émulation.
Les touristes obtiennent souvent le privilège de payer "un peu plus cher" leurs prestations. Cette place ( attention aux pickpockets ) est aussi l'endroit où beaucoup de gens se rencontrent et est le point de passage de tous bons touriste qui se respectent.
Mais qui aujourd'hui imaginerait le Mexique sans ces mélodies ?
La musique mariachi s'écoute beaucoup dans le monde entier et les ballades, marches, corridos, boléros, sones, huapangos, jarabes et rancheras deviennent la voix du peuple, c'est en fait toute l'expression de la nation Mexicaine.