Janvier 2012 :
Les Mayas ouvrent la porte au tourisme mondial en 2012
Le président du Mexique, Felipe Calderón, a lancé le programme Mundo Maya 2012, afn de renforcer l’activité touristique du pays et accroître le nombre de visiteurs.
L’objectif est que les touristes connaissent le sud-est mexicain et explorent les richesses inégalées qu’offre cette région magique qui se compose des Etats de Tabasco, Chiapas, Yucatán, Campeche et Quintana Roo.Plus de 52 millions de touristes sont attendus dans cette région d’ici la fn du cycle actuel du calendrier maya, à savoir le 21 décembre 2012, date qui a fait l’objet de nombreuses interprétations et qui marque pour cette culture un important changement pour l’humanité.
Le 21 décembre 2012 représente effectivement une date signifcative dans le calendrier maya, car c’est ce jour-là que prendra fn le cycle de 1.877.000 jours, lequel a débuté en l’an 3114 avant J.-C. Ainsi, à partir de cette date, une nouvelle ère commencera.
Pour le chef de l’Etat mexicain, la culture maya est comparable à d’autres civilisations majestueuses et millénaires comme l’égyptienne et la chinoise, surprenant par la précision de ses observations astronomiques. «Il s’agit d’une civilisation qui a démontré l’exactitude de ses calendriers et un fort développement des mathématiques qui leur permit d’inventer le concept du zéro, outre le fait qu’ils possédaient une richesse artistique et architecturale qui a toujours été liée à leur cosmogonie et traditions», a-t-il indiqué.En soutien à ce programme, une réserve écologique va être créée à Calakmul (Campeche); un musée archéologique va ouvrir ses portes à Cancún ; l’ancien couvent de Santo Domingo de Guzmán au Chiapas va être restauré et plusieurs zones archéologiques seront inaugurées dans cet Etat, comme par exemple celle du Plan de Ayutla.
Autant d’actions qui pourraient permettre au Mexique de devenir la cinquième puissance touristique mondiale.
( Extrait du Bulletin d’information de l’Ambassade du Mexique en France )
La Pierre du Soleil mondialement connue sous le nom de "Calendrier Aztèque" ne fut jamais en réalité un véritable calendrier, mais un monument au Soleil, comprenant de multiples symboles, lorsque l'on observe les sculptures. On l'utilisait aussi pour les sacrifices humains se rapportant au culte de Toniatuh, le Dieu du Soleil.
C'est un monolithe de basalte de 3,57m de diamètre pesant 24,5 tonnes.
Ce serait l'Empereur Tizoc ou Axayacatl qui posa la première pierre du nouveau temple vers 1479, mais il fut achevé et inauguré en 1486 par l'Empereur Aztèque Ahuitzotl (son frère ) au cours de la cérémonie de son avènement qui entraîna le sacrifice de milliers de prisonniers.
C'est un monolithe fut érigé sous la domination de l'Empereur Aztèque : Axayacatl, lors de la 13ème année, actl, correspondant à 1479 et placé sur la pyramide double ( Teocali ) de Tenochtitlan, dédiée à Tlaloc : dieu de la pluie et Huitzilopotchli : dieu de la guerre . Le hiéroglyphe 13-actl ( 13 roseaux ) correspond à l'an 1479 date de l'achèvement de la construction de la Pierre du Soleil .
Après le conquête de l'Empire Aztèque en 1521 vint le temps de la destruction des idoles et la Pierre du Soleil fut renversée sur la grande place. L'Archevêque Frère Alonso Montufar ordonna qu'elle soit enterrée "pour les grands péchés mortels qui avaient été commis sur elle ". Son nom véritable en Aztèque " Cuauhxicalli " . Elle fut déplacée et portée de l'endroit où elle fut découverte en 1790, à la Tour Occidentale de la Cathédrale où elle resta jusqu'en 1885. A cette époque elle fut envoyée au Musée National d'Anthropologie.
A l'intérieur des deux premiers cercles au centre de la Pierre du Soleil sont représentés Tonatiuh, inscrit dans le symbole ollin "mouvement", et les quatre soleils qui l'ont précédé.
Au centre de la pierre se trouve Tonatiuh dont le masque de feu est l'attribut. Le signe ome actl qu'il porte sur le front, fait allusion au début du compte des années, ou Xiuhmolpilli, c'est à dire quand apparaissait le soleil du premier cycle de 52 ans . La langue au-dehors, comme un couteau d'obsidienne, marque son besoin d'être alimenté de sang et de cœurs humains.
Le deuxième cercle qui est le symbole du mouvement ollin les quatre points cardinaux sont représentés dans les parties supérieures de ce cercle. Ces quatre points cardinaux qui se trouvent sur les côtés du symbole ollin indiquent la date de la fin du cinquième soleil, due à un tremblement de terre . Sur les deux côtés les figures arrondies du symbole ollin contiennent les mains du dieu armées de serres d'aigles, qui pressent les cœurs humains et dont les sacrifices sont offerts à Tonatiuh dans le but de maintenir le soleil en mouvement. Dans chaque main, un œil et un sourcil indiquent que l'on ne peut rien cacher à cette divinité. Enfin le sud est représenté par le singe.
Le troisième cercle contient les signes des 20 jours, que l'on lit en commencent par la case gauche. Ils sont entourés de rayons solaires et de bijoux précieux, car pour les Aztèques le soleil était ce qui avait le plus de prix dans l'univers. Les franges extérieures renferment des serpents de feux ou Xiuhcoatl qui transportaient le soleil à travers le firmament.
Dans ce cercle il y a vingt casiers renfermant les signes des jours, que l'on lit en commençant par la gauche. Le calendrier civil comprenait 18 mois de 20 jours chacun, auxquels on ajoutait à la fin : cinq jours nemontemi, fatidiques. Ces 20 jours se combinaient de cinq en cinq, et l'on consacrait le cinquième au marché tianquiztli. Comme les cinq nemontemi étaient inutiles. Il s'ensuivait qu'au cours d'une année il y avait 72 jours de marché, qui étaient jours de repos ou de fêtes, et 288 jours de travail. Le calendrier rituel était composé de 260 jours, divisé en 20 treizaines; de la combinaison des deux calendriers résultait le cycle complet.
Le quatrième cercle forme quant à lui surtout les rayons du soleil et appelle les rapports entre Vénus et le soleil
Les 5ème 6ème 7ème cercles rassemblent les symboliques des planètes Jupiter Mars et Saturne associées au dieu Tezcatlipoca (miroir fumant ) et traduisent l'inquiétude et le lien entre la terre et la Voie Lactée
Le 8ème et dernier cercle est formé par le corps de deux serpents de feu qui entourent la Pierre du Soleil. Dans la partie inférieure deux têtes émergent de leurs gueules : à droite Quetzalcóatl, symbolisé par Tonatiuh (le soleil), et à gauche, Tezcatlipoca, personnifié par Xiuhtecutli (dieu de la nuit ). Cette allégorie représente la lutte quotidienne des dieux pour la suprématie sur terre et dans les cieux. Les deux visages ont leurs langues sorties, collées l'une contre l'autre, c'est à dire comme le soleil levant et le soleil couchant, toujours en contact…..
Ce sont les Toltèques qui ont réformé la première version du calendrier et qui vont introduire l'élément fondamental : la période cyclique des 52 ans formant la combinaison de l'année solaire avec le rituel des 260 jours, qui a pour origine l'observation constante de la constellation des pléiades, dont le passage au Zénith arrive précisément tous les 52 ans et ainsi le début de l'année coïncida avec l'équinoxe du printemps.
Les Aztèques croyaient que la fin du monde arrivait à la fin d'un cycle de 52 ans. Ils se préparaient pour cette date, détruisant tous les biens même les feux étaient éteints. Les prêtres se dirigeaient vers le "Cero de la Estrella ", et attendaient là avec une grand dévotion le passage des Pléiades pour voir si elles traversaient le zénith après minuit sans que la fin du monde arrive. Alors une grande joie éclatait, tout ce qui avait été détruit était remis à neuf. Les feux étaient allumés et ils saluaient le début d'une nouvelle ère et du nouveau soleil par de grandes fêtes, sacrifices et cérémonies religieuses. La légende raconte que quatre soleils furent détruits (correspondant à quatre ères cosmogoniques ) à cause de différents catastrophes. C'est pour cela que Tonatiuh est le soleil de la cinquième ère (qui est en cours actuellement) et qui prendra fin normalement selon la légende en Décembre 2012. C'est une pièce fondamentale pour l'histoire de l'homme et une fierté pour le peuple mexicain .
L'arithmétique Maya
Elle était basée sur le système vigésimal," En bref " c'est à dire que les unités des différents degrés, au lieu d'être de dix en dix fois plus grandes ou plus petites comme dans notre système décimal, l'étaient de vingt en vingt fois et se faisaient de bas en haut. Pour la numération écrite, on employait des points (l'unité valant 1) et des barres (valant 5) jusqu'à 19.
Le nombre 20, qui équivaut à une unité du second degré était représenté au moyen d'un point placé au-dessus de la ligne réservée aux unités du premier degré . A partir de 20, les chiffres étaient exprimés de manière verticale du bas vers le haut. Le deuxième niveau était multiplié par vingt, le troisième par 400 (20x20), le quatrième par 1600 (20x20x20) et ainsi de suite. Quand au zéro qui est un signe qui est représenté par un coquillage rond etc ... Disposant de tels moyens les Mayas ne craignaient pas de jongler avec des grands chiffres et les différents calculs astronomiques.
Pour exemple on pourrait écrire 1999 : à partir du niveau le plus bas 3 barres et 4 points ( = 19 ), puis, plus haut trois barres et quatre points ( 19 X 20 = 380 ), et plus haut encore quatre points (4 X 400 = 1600 ) :
Le Calendrier des Mayas :
Chez les Mayas la vision de la durée qui se représentait sous un double aspect : d'une part le temps infini, s'étendant sans borne dans le passé et dans l'avenir, et, d'autre part, l'agencement de périodes et ces cycles : Cas unique dans l'histoire de l'humanité que ces calendriers dont ils se servaient simultanément et dont chaque période était représentée par son propre glyphe ou la combinaison de plusieurs.
" Le tzolkin " : Calendrier rituel se composant de treize chiffres et vingt noms de jours se combinant pour donner vingt "treizaines" et un cycle divinatoire de 260 jours (13X20).Chaque jour était gouverné par la divinité de son nom et de son nombre.
" Le haab " : appelé aussi année vague ( parce qu'il lui manque un quart de jour pour égaler l'année solaire) il comprend 365 jours divisés en 18 mois de 20 jours chacun, et un court "mois" de 5 jours néfastes (Uayeb) à la fin de l'année, en fait le calendrier "haab" est celui qui est le plus ressemblant au nôtre puisque il correspondait approximativement à l'orbite solaire de la Terre.
" Le Compte long " : où grand cycle de 5200 tuns : le point de départ de l'ère actuelle, dans laquelle est comprise toute l'histoire des Mayas.
Le Kin veut dire "jour " il s'agit donc de la plus petite unité du Compte long de la longue série initiale. Vingt kin forme un uinal sorte de "mois" .
Ils se nommaient : Imix, Ik, Akbal, Kan, Chicchan, Cimi, Manik, Lamat, Muluc, Oc, Chuen, Eb, Ben, Ix, Men, Cib, Caban, Eiznab, Cauac et Ahau.
Le Tun symbolise l'année de 360 jours (kin ) du Compte long. Le Tun est le mot maya qui indique l'année du Comte long. Il comprend 18 mois, (Uinal).C'est à dire la division du calendrier est en accord avec le système vigésimal de calcul basé sur 20 en usage chez les Mayas. Ainsi ont peur dire que vingt tun forment un katun, soit une période de 7 200 jours; vingt katun forment à leur tour un baktun, soit 144 000 jours. Le terme tun apparaît dans la dénomination de toutes les périodes constituant les cycles temporels.
Le Katun est la base du Compte long. Il définit un cycle de 20 ans, ou 20 tun du calendrier du compte long soit 7 200 kin. On célébrait la fin de chaque tu en érigeant un monument. Il correspondait à l'équivalent de deux décennies du calendrier grégorien.
Le Baktun est formé de 20 katun soit 400 tun ou 144 000 kin. En multipliant chaque période par 20 ont finit par obtenir des cycles comprenant des centaines de millions de jours.
La prophétie des Mayas du 21 décembre 2012
Le Compte long à débuté le 11 Août 3114 avant JC qui est en fait la date cérémonielle de la Création : 4 Ahau 8 Cumku .
Son unité de base était le jour ( kin ) . On comptait dans ce " Compte long " le nombre de " baktuns " ( période de 400 ans), de " katuns " (de 20 tuns), de " tuns " (de 360 jours et non de 365 ), de " uinals " (mois de 20 jours), et de " kins " ( jours ) qui s'étaient écoulés depuis cette date zéro (O); et se terminerait à la date connue d'extrémité du cycle 13-baktun du Compte long Maya, qui est le 21 Décembre 2012; et il a commencer il y a 5 125 ans.
Les jours de chacun des deux calendriers : " Le tzolkin " et " Le haab " permutant d'une façon cyclique et dans un ordre déterminé, les deux calendriers se retrouvaient au même point tous les 52 ans pour faire " le Compte long" et le cycle recommençait...
D'après la science du temps des Mayas et la pratique du Tzolkin, calendrier sacré des Mayas ce cycle de 52 ans était nommé le " Compte long " il aurait commencé au “4 ahau 8 cumku” au 11 août 3114 av. J-C. (ce qui correspond à la date du calendrier Julien 584.283.) et ce grand cycle d’évolution dont la base est de 25 800 ans l'équivalent que met notre soleil "Kinich Ahau" c'est le temps que met l'axe de la terre à faire une révolution sur lui même. Selon la prédication des Mayas celui ci se terminera au solstice d’hiver, le 21 décembre 2012. !!!
Selon les traditions, l’époque que nous vivons marque la fin du Cycle actuel, celui du "Quatrième Soleil", et le commencement d’un nouveau Soleil, le Cinquième celui de l’âge Cosmique et souhaitons celui de la raison...
Manifestement, la connaissance de ce cycle est ancienne et universelle. Ce cycle correspond à la précession des équinoxes de la Terre, connue pour régénérer la Terre et offrir le renouveau....
Si Hollywood surf sur la vague 2012 rassurez vous la fin du monde n'aura pas lieu le 21 décembre 2012, mais simplement le début d'un nouveau cycle Maya qui commence ....
Les Mayas sont peut - être le seul peuple au monde qui ait rendu un culte aussi précis au temps.
Il doit en être ainsi. Le vide se remplira. L'eau se retirera et libérera l'espace pour que la terre émerge et se solidifie; ainsi parlèrent -ils. Il fera clair, le matin commencera dans le ciel au dessus de la terre. Il n'y aura aucune gloire, aucune splendeur et aucun mouvement avant que naisse la créature humaine, l'homme, sorti de la création. Ainsi parlèrent ils.
Popol Vuh , chap.2( Bible Maya )
La “fin du calendrier maya” annoncée 21 décembre 2012 ?
Afin de vous faire une idée plus précise nous vous proposons de visiter le site de Elise Ferran spécialiste du calendrier maya.
En tant que spécialiste du calendrier maya, je répondrai aucune des deux, ou plutôt tout dépend de ce que vous entendez par “fin du calendrier maya”.
Ces derniers mois de nombreuses informations ont circulé sur Internet à propos de la “9e onde maya” de Carl Calleman. Selon lui, le 8 mars 2011, l’humanité serait rentrée dans la dernière phase du calendrier maya qu’il interprète comme la “9e vague d’évolution de conscience”. Celle-ci s’achèverait le 28 octobre 2011 et anticiperait ainsi d’un peu plus d’un an, la date du 21 décembre 2012 marquant la fin du Compte Long maya communément admise chez les mayanistes (spécialistes de la civilisation maya précolombienne).
A qui accorder le plus de validité ? A Carl Calleman ou aux mayanistes ? Or, comme toute hypothèse scientifique elle est sujette à révision, et peut varier à un an près selon les mayanistes...
Mexique-voyage.com à séléctionné pour vous une spécialiste du calendrier maya. Celle-ci vous propose de la retouver lors de ces conférences pendant l'année 2012 : Elise Ferran : Docteur en Anthropologie sociale, spécialiste de la culture maya, vous propose des conférences pour des entreprises ou des associations culturelles sur le Mexique, les Mayas, les Aztèques et les autres cultures mésoaméricaines.
" Pour comprendre son présent, pour essayer de percer les ténèbres de son avenir, l'homme à besoin de reconstituer aussi complètement que possible son passé.
Or les vestiges de ce passé dorment sous la terre dans le monde entier et au Mexique notamment et la fraction que l'on peut en exhumer chaque année est infime en raison de la faiblesse des moyens mis en oeuvre .
L'homme est, de tous les êtres vivants, celui que l'homme connaît le moins. Mais c'est la curiosité qui sauve, et c'est son objet qui compte : à savoir cet homme vers qui on est allé au prix de mille peines dans l'espoir peut-être vain d'apprendre de lui, ou par lui, quelque chose de nous - même.